Impossible n’est pas Français !

 

Génération sacrifiée, c’est par ces termes que l’on qualifie la jeunesse !

La jeunesse désabusée, pessimiste, n’espère plus de lendemains qui chantent.

Conséquence prévisible d’une société qui rejette le rêve, l’espérance, la foi.

La société de consommation ne risquait pas de remplacer l’espérance chrétienne,

Hypermarché ou cathédrale, il faut choisir !

 

Nos élites politiciennes ont choisi pour nous le règne de la masse !

Masse informe et indifférenciée ; toujours plus d’état, plus de nation, plus de Franc, mais aussi, plus d’Euro, plus d’Europe, plus de mondialisation.

Soyons citoyens du monde, d’un genre indéfini, mais surtout semblables aux autres…

Alors bien sûr, le jeune homme, la jeune fille (qui ne peuvent plus être ni damoiseau ni damoiselle, (déjà les recommandations « ninistes…»), en plein printemps de la vie, au moment de toutes les espérances, de l’éveil à l’amour, du rêve de l’impossible, de « l’Espérance contre toute espérance », les « Amoureux de Peynet » que sont notre jeune homme et notre jeune fille, sont effarés de la mélasse dans laquelle on leur demande d’entrer. Un chaudron d’enfer, dans lequel clapote une soupe nauséabonde rosâtre et verdâtre. (Au gué vive la Rose, allez les Verts).

C’est dans ce magma peu ragoûtant, qu’il faudrait plonger ?

Nager en eaux troubles quel idéal ?

Et nos jeunes, pas convaincus par leurs aînés, manquent d’ardeur pour y aller…

On peut comprendre !

Les plus chanceux et les plus diplômés peuvent choisir l’expatriation, les moins heureux opteront pour la résignation, la soumission, ils rejoindront la majorité silencieuse des déçus de « Plus belle la vie »… La vie, sans avenir, sans espoir, grise et terne.

Les malchanceux peuvent s’enfoncer dans les paradis artificiels que sont la drogue, l’alcool, la violence ou pire encore, dans des engagements idéologiques dangereusement mortifères. Il est vrai, que comme horizon d’avenir, la guerre sainte fait plus rêver que les emplois aidés…

 

Et puis, il y a nous, nous les royalistes !

 

Et si nous nous faisions entendre, plus fort encore, et si nous faisions entendre une autre voix pour d’autres voies à suivre ?

Et si nous parlions de Rêve, de Beauté, d’Amour courtois, d’Idéal, bref de Chevalerie ?

Au Diable la Crise, la Dette, les perspectives de redressement productif, quand il faudrait parler de redressement moral…

Au Diable ces responsables qui ne sont pas coupables, et de cette responsabilité que l’on nous sert en pacte…

Et si à notre jeunesse on parlait de gloire, de courage, d’aventure, de grandeur, de noblesse, d’abnégation, de fidélité à la vie à la mort, de sacrifice même…

Si on parlait du don de soi, si on laissait tomber les 35 heures, les RTT, les PMA et autres IVG,

Et si la retraite ne se faisait plus qu’aux flambeaux…

Peut-être, notre jeunesse délaisserait pour un temps, I Pad, tablettes, et autres Smartphones pour écouter ces bêtes curieuses de royalistes.

Et nous, royalistes parlerions de rois, de reines de princes et de princesses à chérir et à aimer.

Mais aussi du Royaume de France, notre merveilleux pays. Nous en parlerions comme le voient encore les étrangers qui viennent nous visiter ou s’installer chez nous. Le pays du goût, du luxe, de la mode, de la galanterie, de la courtoisie, des arts, de la culture… de l’Art de Vivre à la Française !

 

Demain jetons le pessimisme aux orties, renvoyons les politiciens à tristes figures à leurs calculs électoraux étriqués et osons notre de devise.

 

Impossible n’est pas Français : Sacrons un Roi !

 

Guy ADAIN.

                                                                                    

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